Le syndrome de désadaptation psychomotrice (SDPM), aussi connu en littérature sous le terme de syndrome post-chute, se définie par « une décompensation de la fonction posturale, de la marche et des automatismes psychomoteurs » et peut être une conséquence non-négligeable après une chute d’une personne âgée.
Chaque chute va de pair avec des conséquences ou répercussions, qu’elles soient de nature physique, psychologique ou sociale, pouvant amener à court ou à long terme à un état de dépendance ou un état grabataire. La chute elle-même peut être perçue comme une sensation de non-maîtrise de son corps et de soi-même, un sentiment d’échec, d’autant plus si on doit rester des heures au sol sans pouvoir se relever seul. Une telle expérience peut provoquer une prise de conscience soudaine de son propre vieillissement, de ses limites et déficits et réduire la confiance en soi et amener à la perte d’autonomie par peur de rechute.
Le cercle vicieux connu s’installe rapidement : la peur de la rechute provoque une réduction ou une restriction des activités ou de la mobilité puis de l’indépendance physique et augmente le risque et la peur de rechute par régression des capacités physiques. Dans le cas du développement du SDPM, les retentissements psychologiques de la chute jouent un rôle d’autant plus important et engendrent des troubles psychologiques de la posture, de l’équilibre et de la marche ainsi que des troubles psycho-comportementaux. On observe donc des déficits qui ne peuvent pas forcément être objectivés par les conséquences physiques ou traumatologiques relatives à la chute. Les symptômes sont souvent difficiles à déceler mais s’ils ne sont pas reconnus ou traités, l’enjeu psychomoteur se renforce et peut vite diriger la personne vers un état grabataire (alitement, escarres, régression physique etc.). Un SDPM instauré peut cependant être justifié par des changements neurologiques déterminés au niveau du cerveau. Le tableau clinique du syndrome est large et complexe.
Il s’avère donc important de reconnaître de manière précoce l´instauration du SDPM car il peut alors être bien réversible. Une prise en charge multidisciplinaire ciblée doit donc évidemment être mise en place. La prévention primaire, secondaire et tertiaire y trouve toute son importance.
Myriam WIRTZ,
Ergothérapeute
Références:
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